La diminution des recrutements CNRS et le non remplacement des EC titulaires qui partent à la retraite a des conséquences concrètes. En 2019, sur les labos de Saclay dont CentraleSupélec est tutelle, ce sont 3% de C/EC titulaires en moins (de 356 à 345), et le mouvement s’amplifie avec de nombreux départs en retraite ces 3 prochaines années. Certains labos en sont à se demander quelles thématiques de recherche ils abandonnent, non pas en se basant sur des critères scientifiques, mais économiques (avoir des contrats, de la visibilité). Ce sont encore davantage de précaires qu’il faudra pour assurer les cours à des effectifs étudiants en hausse.